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«No al ritorno alla normalità »: da Robert De Niro a Juliette Binoche, l’appello di 200 artisti e scienziati

Un insieme di personalità, fra cui Madonna, Cate Blanchett, Philippe Descola, Albert Fert, lanciano su Le  Monde un appello, iniziato da Juliette Binoche et Aurélien Barrau, ai dirigenti e ai cittadini per cambiare profondamente il nostro stile di vita, di consumo e la nostra economia.
(traduzione di Francesco Baicchi - in coda alle firme il testo originale dell'appello in francese)

La pandemia del Covid-19 è una tragedia. Questa crisi, però, ha il merito di invitarci ad affrontare problemi essenziali .

Il bilancio è semplice: gli ‘aggiustamenti’ non sono più sufficienti, il problema è sistemico.

La catastrofe ecologica in corso deriva da una « méta-crisi » : l’estinzione massiva della vita sulla Terra non può più essere messa in forse e tutti gli indicatori annunciano una minaccia esistenziale diretta.  A differenza di una pandemia, per quanto grave,  si tratta di un crollo globale le cui conseguenze saranno incommensurabili. 

Chiediamo dunque solennemente ai dirigenti e ai cittadini di abbandonare la logica inaccettabile che prevale ancora, per lavorare infine a una rifondazione profonda degli obiettivi, dei valori e delle economie.

Il consumismo ci ha portati a negare la vita stessa: quella dei vegetali, quella degli animali e quella di un gran numero di esseri umani. L’inquinamento, il riscaldamento e la distruzione dell’ambiente naturale portano il mondo a un punto di rottura.

Per queste ragioni, unite alle disuguaglianze sociali sempre crescenti, ci appare improponibile un ‘ritorno alla normalità’.

La trasformazione radicale che si impone – a tutti i livelli – esige audacia e coraggio. Non ci sarà senza un coinvolgimento massivo e determinato. .

A quando i fatti?  E’ un problema di sopravvivenza, quanto di dignità e di coerenza.

Lynsey Addario, grand reporter ; Isabelle Adjani, actrice ; Roberto Alagna, chanteur lyrique ;Pedro Almodovar, réalisateur ; Santiago Amigorena, écrivain ; Angèle, chanteuse ; Adria Arjona,actrice ; Yann Arthus-Bertrand, photographe, réalisateur ; Ariane Ascaride, actrice ; Olivier Assayas, réalisateur ; Josiane Balasko, actrice ; Jeanne Balibar, actrice ; Bang Hai Ja, peintre ;Javier Bardem, acteur ; Aurélien Barrau, astrophysicien, membre honoraire de l’Institut universitaire de France ; Mikhail Baryshnikov, danseur, chorégraphe ; Nathalie Baye, actrice ;Emmanuelle Béart, actrice ; Jean Bellorini, metteur en scène ; Monica Bellucci, actrice ; Alain Benoit, physicien, Académie des sciences ; Charles Berling, acteur ; Juliette Binoche, actrice ;Benjamin Biolay, chanteur ; Dominique Blanc, actrice ; Cate Blanchett, actrice ; Gilles Bœuf,ancien président du Muséum national d’histoire naturelle ; Valérie Bonneton, actrice ; Aurélien Bory, metteur en scène ; Miguel Bosé, acteur, chanteur ; Stéphane Braunschweig, metteur en scène ; Stéphane Brizé, réalisateur ; Irina Brook, metteuse en scène ; Peter Brook, metteur en scène ; Valeria Bruni Tedeschi, actrice, réalisatrice ; Khatia Buniatishvili, pianiste ; Florence Burgat, philosophe, directrice de recherche à l’Inrae ; Guillaume Canet, acteur, réalisateur ; Anne Carson, poète, écrivaine, Académie des arts et sciences ; Michel Cassé, astrophysicien ; Aaron Ciechanover, Prix Nobel de chimie ; François Civil, acteur ; François Cluzet, acteur ; Isabel Coixet,réalisatrice ; Gregory Colbert, photographe, réalisateur ; Paolo Conte, chanteur ; Marion Cotillard, actrice ; Camille Cottin, actrice ; Penélope Cruz, actrice ; Alfonso Cuaron, réalisateur ;Willem Dafoe, acteur ; Béatrice Dalle, actrice ; Alain Damasio, écrivain ; Ricardo Darin, acteur ;Cécile de France, actrice ; Robert De Niro, acteur ; Annick de Souzenelle, écrivaine ; Johann Deisenhofer, biochimiste, Prix Nobel de chimie ; Kate del Castillo, actrice ; Miguel Delibes Castro,biologiste, Académie royale des sciences espagnole ; Emmanuel Demarcy-Mota, metteur en scène ; Claire Denis, réalisatrice ; Philippe Descola, anthropologue, médaille d’or du CNRS ;Virginie Despentes, écrivaine ; Alexandre Desplat, compositeur ; Arnaud Desplechin, réalisateur ;Natalie Dessay, chanteuse lyrique ; Cyril Dion, écrivain, réalisateur ; Hervé Dole, astrophysicien, membre honoraire de l’Institut universitaire de France ; Adam Driver, acteur ; Jacques Dubochet,Prix Nobel de chimie ; Diane Dufresne, chanteuse ; Thomas Dutronc, chanteur ; Lars Eidinger, acteur ; Olafur Eliasson, plasticien, sculpteur ; Marianne Faithfull, chanteuse ; Pierre Fayet,membre de l’Académie des sciences ; Abel Ferrara, réalisateur ; Albert Fert, Prix Nobel de physique ; Ralph Fiennes, acteur ; Edmond Fischer, biochimiste, Prix Nobel de médecine ; Jane Fonda, actrice ; Joachim Frank, Prix Nobel de chimie ; Manuel Garcia-Rulfo, acteur ; Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile ; Amos Gitaï, réalisateur ; Alejandro Gonzales Iñarritu, réalisateur ;Timothy Gowers, médaille Fields de mathématiques ; Eva Green, actrice ; Sylvie Guillem,danseuse étoile ; Ben Hardy, acteur ; Serge Haroche, Prix Nobel de physique ; Dudley R. Herschbach, Prix Nobel de chimie ; Roald Hoffmann, Prix Nobel de chimie ; Rob Hopkins, fondateur des villes en transition ; Nicolas Hulot, président d’honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’Homme ; Imany, chanteuse ; Jeremy Irons, acteur ; Agnès Jaoui, actrice, réalisatrice ;Jim Jarmusch, réalisateur ; Vaughan Jones, médaille Fields de mathématiques ; Spike Jonze,réalisateur ; Camélia Jordana, chanteuse ; Jean Jouzel, climatologue, prix Vetlesen ; Anish Kapoor,sculpteur, peintre ; Naomi Kawase, réalisatrice ; Sandrine Kiberlain, actrice ; Angélique Kidjo,chanteuse ; Naomi Klein, écrivaine ; Brian Kobilka, Prix Nobel de chimie ; Hirokazu Kore-eda,réalisateur ; Panos Koutras, réalisateur ; Antjie Krog, poétesse ; La Grande Sophie, chanteuse ;Ludovic Lagarde, metteur en scène ; Mélanie Laurent, actrice ; Bernard Lavilliers, chanteur ;Yvon Le Maho, écophysiologiste, membre de l’Académie des sciences ; Roland Lehoucq,astrophysicien ; Gilles Lellouche, acteur, réalisateur ; Christian Louboutin, créateur ; Roderick MacKinnon, Prix Nobel de chimie ; Madonna, chanteuse ; Macha Makeïeff, metteuse en scène ;Claude Makélélé, footballeur ; Ald Al Malik, rappeur ; Rooney Mara, actrice ; Ricky Martin,chanteur ; Carmen Maura, actrice ; Michel Mayor, Prix Nobel de physique ; Médine, rappeur ;Melody Gardot, chanteuse ; Arturo Menchaca Rocha, physicien, ex-président de l’Académie des sciences du Mexique ; Raoni Metuktire, chef indien de Raoni ; Julianne Moore, actrice ; Wajdi Mouawad, metteur en scène, auteur ; Gérard Mouroux, Prix Nobel de physique ; Nana Mouskouri,chanteuse ; Yael Naim, chanteuse ; Jean-Luc Nancy, philosophe ; Guillaume Néry, champion du monde d’apnée ; Pierre Niney, acteur ; Michaël Ondaatje, écrivain ; Thomas Ostermeier, metteur en scène ; Rithy Panh, réalisateur ; Vanessa Paradis, chanteuse, actrice ; James Peebles, Prix Nobel de physique ; Corine Pelluchon, philosophe ; Joaquin Phoenix, acteur ; Pomme, chanteuse ;Iggy Pop, chanteur ; Olivier Py, metteur en scène ; Radu Mihaileanu, réalisateur ; Susheela Raman, chanteuse ; Edgar Ramirez, acteur ; Charlotte Rampling, actrice ; Raphaël, chanteur ;Eric Reinhardt, écrivain ; Residente, chanteur ; Jean-Michel Ribes, metteur en scène ; Matthieu Ricard, moine bouddhiste ; Richard Roberts, Prix Nobel de médecine ; Isabella Rossellini, actrice ;Cecilia Roth, actrice ; Carlo Rovelli, physicien, membre honoraire de l’Institut universitaire de France ; Paolo Roversi, photographe ; Ludivine Sagnier, actrice ; Shaka Ponk (Sam et Frah), chanteurs ; Vandana Shiva, philosophe, écrivaine ; Abderrahmane Sissako, réalisateur ; Gustaf Skarsgard, acteur ; Sorrentino Paolo, réalisateur ; Sabrina Speich, océanographe, médaille Albert Defant ; Sting, chanteur ; James Fraser Stoddart, Prix Nobel de chimie ; Barbra Streisand,chanteuse, actrice, réalisatrice ; Malgorzata Szumowska, réalisatrice ; Béla Tarr, réalisateur ;Bertrand Tavernier, réalisateur ; Alexandre Tharaud, pianiste ; James Thierré, metteur en scène, danseur ; Mélanie Thierry, actrice ; Tran Anh Hung, réalisateur ; Jean-Louis Trintignant, acteur ;Karin Viard, actrice ; Rufus Wainwright, chanteur ; Lulu Wang, réalisatrice ; Paul Watson,navigateur, écrivain ; Wim Wenders, réalisateur ; Stanley Whittingham, Prix Nobel de chimie ; Sonia Wieder-Atherton, violoncelliste ; Frank Wilczek, Prix Nobel de physique ; Olivia Wilde, actrice ;Christophe Willem, chanteur ; Bob Wilson, metteur en scène ; Lambert Wilson, acteur ; David Wineland, Prix Nobel de physique ; Xuan Thuan Trinh, astrophysicien ; Muhammad Yunus,économiste, Prix Nobel de la paix ; Zazie, chanteuse.

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da "Le Monde " l'appello in lingua originale

« Non à un retour à la normale » : de Robert De Niro à Juliette Binoche, l’appel de 200 artistes et scientifiques

Par

Publié hier à 00h06

TRIBUNE Un collectif de personnalités, dont Madonna, Cate Blanchett, Philippe Descola, Albert Fert, lancent dans une tribune au « Monde » un appel, initié par Juliette Binoche et Aurélien Barrau, aux dirigeants et citoyens pour changer en profondeur nos modes de vie, de consommation et nos économies.

Tribune. La pandémie de Covid-19 est une tragédie. Cette crise, pourtant, a la vertu de nous inviter à faire face aux questions essentielles.

Le bilan est simple : les « ajustements » ne suffisent plus, le problème est systémique.

La catastrophe écologique en cours relève d’une « méta-crise » : l’extinction massive de la vie sur Terre ne fait plus de doute et tous les indicateurs annoncent une menace existentielle directe. A la différence d’une pandémie, aussi grave soit-elle, il s’agit d’un effondrement global dont les conséquences seront sans commune mesure.

Nous appelons donc solennellement les dirigeants et les citoyens à s’extraire de la logique intenable qui prévaut encore, pour travailler enfin à une refonte profonde des objectifs, des valeurs et des économies.

Le consumérisme nous a conduits à nier la vie en elle-même : celle des végétaux, celle des animaux et celle d’un grand nombre d’humains. La pollution, le réchauffement et la destruction des espaces naturels mènent le monde à un point de rupture.

Pour ces raisons, jointes aux inégalités sociales toujours croissantes, il nous semble inenvisageable de « revenir à la normale ».

La transformation radicale qui s’impose – à tous les niveaux – exige audace et courage. Elle n’aura pas lieu sans un engagement  massif et  déterminé.

 A quand les actes ? C’est une question de survie, autant que de dignité et de cohérence.

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Il presidente di Confindustria, Carlo Bonomi, in una riunione del Consiglio generale dell’organizzazione padronale è andato subito alla carica su due questioni dirimenti.

Nella prima ha voluto riaffermare che l’interventismo dello Stato nell’economia va bene solo secondo la abusata logica della “socializzazione delle perdite, ma privatizzazione dei profitti”.

Un conto è chiedere un freno alla corresponsione dei dividendi, altro e del tutto inaccettabile è avviare una campagna di nazionalizzazioni dopo aver indotto le imprese ad iperindebitarsi”, ha affermato Bonomi facendosi portavoce degli interessi delle imprese. Ma ha insistito ancora sul no alle nazionalizzazioni: “la tentazione di una nuova stagione di nazionalizzazioni è errata nei presupposti e assai rischiosa nelle conseguenze, sottraendo risorse preziose alle aziende per soli fini elettorali”.

Gira che ti rigira l’obiettivo ancora non dichiarato ma evocato è che i soldi pubblici che andranno alle imprese devono essere a fondo perduto e non da restituire. Bonomi l’ha spiegata così: “Mentre lo Stato chiede per sé in Europa trasferimenti a fondo perduto, a noi chiede di continuare di indebitarci per continuare a pagare le tasse allo Stato stesso”.

C’è poi l’obiettivo dichiarato esplicitamente, ossia approfittare dell’emergenza per rivedere radicalmente i contratti nazionali di lavoro e riscrivere totalmente le regole del lavoro su base aziendale. Bonomi infatti chiede che : “Il Governo agevoli quel confronto leale e necessario in ogni impresa per ridefinire dal basso turni, orari di lavoro, numero giorni di lavoro settimanale e di settimane in questo 2020, da definire in ogni impresa e settore al di là delle norme contrattuali”, chiedendo, di fatto, che i contratti nazionali vengano sospesi e si proceda ad una rinegoziazione totale dei diritti su base aziendale”.

Nominato ma ancora non insediato, Bonomi non smentisce la sua fama di “falco” nel mondo padronale. I documenti dell’Assolombarda negli anni scorsi, quando Bonomi ne era il presidente, hanno sempre indicato una strada oltranzista e di scontro aperto con gli altri interessi sociali in nome della primàzia delle imprese. Lo abbiamo visto all’opera contro le chiusure e per la rapida riapertura delle fabbriche in Lombardia durante e nonostante la pandemia. Ma abbiamo visto anche i danni e i morti provocati da questa logica.

Bonomi è uno che ha molto chiari gli interessi da rappresentare e da far prevalere rispetto agli altri.  Si tratta di fare altrettanto sul versante degli interessi antagonisti ai suoi e quelli che rappresenta. Prepariamoci ad una lotta testa a testa e corpo a corpo. La chiamano lotta di classe.

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(da Ravenna in Comune)
Nel giorno delle porte spalancate alle fabbriche, che mai si sono riuscite a chiudere veramente, ci sembra importante pubblicare un contributo alla riflessione post Covid-19 di Roberto Riverso. Magistrato dal 1986, giudice del lavoro presso il Tribunale di Ravenna dal 1989, consigliere della Cassazione Sez. lavoro dal 2015. Docente a contratto presso l’Università di Bologna, ha collaborato con molte università italiane. Autore di note e saggi nella materia del diritto del lavoro e della previdenza sociale. I suoi scritti testimoniano l’impegno a trasmettere un’esperienza giuridica non ridotta a questione puramente tecnica, ma capace di fare i conti con la realtà, nella quale illegalità, lavoro irregolare, diseguaglianza e diritti negati trovano tuttora spazio diffuso. Lo scritto è comparso su Questione Giustizia (trimestrale promosso da Magistratura Democratica) il 1° maggio scorso. Lo pubblichiamo in due parti. Di seguito la prima parte.

Articolo 41 della Costituzione: “Non può svolgersi in contrasto…”. Quello che la Costituzione dice a proposito dell’iniziativa economica privata, e della libertà ad esercitarla
 
1. Mai nella storia del nostro Paese il dilemma del rapporto tra salute, lavoro ed economia si è posto in termini così drammatici come in questo momento di crisi per la pandemia da Covid-19. Un virus sconosciuto, cattivo e velocissimo che sta seminando morte e panico in tutto il pianeta. Nelle prossime ore, mentre ancora si contano i decessi a centinaia ogni giorno, come in una guerra, il nostro Governo dovrà decidere quale soluzione offrire per uscire dal confinamento (il cd. lockdown) e passare alla c.d. Fase 2. Modi e tempi per uscire dal lockdown.  È la questione cruciale che si agita in questi giorni, alla quale guarda con incertezza ogni cittadino, ogni famiglia; e che ogni lavoratore ed operatore economico sente bruciare sulla propria pelle. Come passare dalla chiusura alla riapertura. Le associazioni di categoria premono in un senso ed i sindacati nell’altro. Ed a molti pare non si possa più aspettare. L’imperativo è oramai ripartire. Ma come?
La domanda ripropone il tema del rapporto tra salute, economia e lavoro. Cosa significa, oggi, parlare di rispetto della vita, di tutela della salute, di eguaglianza, di lavoro. Siamo da sempre afflitti da tremendi

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Aumentano le persone che si rivolgono per la prima volta ai Centri di ascolto per problemi di lavoro, di occupazione, per difficoltà familiari. Chiedono beni di prima necessità, cibo, pasti a domicilio, vestiario ma cresce anche la domanda di aiuti economici. Tra i volontari e gli operatori 10 morti e 42 contagiati

Cresce la richiesta di beni di prima necessità, cibo, pasti a domicilio e in mensa, prodotti degli empori solidali come il vestiario, e aumenta la domanda di aiuti economici per il pagamento di bollette, affitti, spese per la gestione della casa. Le persone che si trovano in difficoltà e che si rivolgono per la prima volta ai centri della Caritas Italiana sono raddoppiate rispetto al periodo pre-emergenza: chiedono un supporto materiale, ma hanno bisogno anche di ascolto, supporto psicologico, compagnia e orientamento per le pratiche burocratiche legate alle misure di sostegno e di lavoro.

I dati emergono dall’indagine realizzata attraverso un questionario destinato ai direttori e ai responsabili Caritas, che ha cercato di esplorare come cambiano i bisogni, le fragilità e le richieste intercettate nei Centri di ascolto e nei servizi e qual è l'impatto del Covid-19 sulla creazione di nuove categorie di poveri. Hanno aderito a questo primo monitoraggio, condotto tra il 9 e il 24 aprile, 101 Caritas diocesane sulle 218 esistenti, pari al 46 per cento del totale, a cui si sono rivolti 38.580 “nuovi poveri” in più, la maggior parte dei quali ha segnalato problemi di lavoro e di occupazione. Nelle rilevazioni dell’indagine, anche un incremento delle difficoltà familiari, di quelle legate all’istruzione, all’abitazione e alla salute.

Di fronte al cambiamento dei bisogni e delle richieste, si sono adattati anche gli interventi effettuati. I servizi di ascolto e di accompagnamento, per esempio, sono stati intensificati, con 22.700 contatti tra quelli al telefono e quelli in presenza negli ospedali e nelle residenze per anziani. I pasti sono stati offerti a 56.500 persone, con l’asporto o la consegna a domicilio. Quasi 290mila i beneficiari di dispositivi di protezione individuale e di igienizzanti. Sono stati acquistati farmaci e prodotti sanitari per 7.800 persone. Non sono state trascurate neppure le famiglie nomadi, i giostrai e i circensi, costretti alla stanzialità per via della quarantena: sono state realizzate attività di sostegno per 6.120 persone. E ancora: iniziative di aiuto alle famiglie per smart working e didattica a distanza, interventi a sostegno delle piccole imprese, accompagnamento all’esperienza del lutto.

In queste settimane di emergenza le diocesi hanno anche messo a disposizione alloggi a medici, infermieri, persone in quarantena e senza dimora. Le strutture date alla Protezione civile e al Sistema sanitario nazionale sono 68 per quasi 1.450 posti letto, a cui se ne sommano altre 46, per oltre 1.100 posti, disponibili per persone in quarantena o dimesse dagli ospedali e più di 64 (1.200 posti) per l’accoglienza di coloro che sono senza dimora, oltre all’ospitalità residenziale ordinaria.

Un volto solidale e impegnato dell’Italia che non si arrende e che coinvolge anche i più giovani in questa battaglia. Dalla rilevazione emerge che nel 59,4 per cento delle Caritas sono aumentati i volontari under 34 impegnati nelle attività e nei servizi, che hanno consentito di far fronte al calo delle persone con più di 65 anni, rimaste a casa per motivi precauzionali. Purtroppo 42 tra volontari e operatori sono risultati positivi al Coronavirus in 22 Caritas, e complessivamente si sono registrati 10 decessi.

Un dato positivo segnalato dall’indagine è il coinvolgimento solidale: enti pubblici, privati e del terzo settore, parrocchie, gruppi di volontariato, singoli stanno contribuendo con donazioni alle attività per fare fronte alle necessità dei nuovi poveri: da Papa Francesco che ha dato 100mila euro per un primo significativo soccorso, alla Conferenza episcopale che ha messo a disposizione 10 milioni di euro dei fondi dell’Otto per mille alla Chiesa cattolica.

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Da “il Manifesto” del 30 aprile 2020

L’attenuarsi dell’emergenza impone il ripristino delle ordinarie competenze costituzionali e il ritorno agli equilibri tra i poteri. Gli atti extra ordinem e le decisioni autoritative assunte dal Governo nella fase più acuta della pandemia sono state legittimate dalla necessità di salvaguardare la vita degli individui. Ora, il diritto fondamentale alla salute deve continuare ad essere preservato, ma senza più bisogno di rotture o forzature.

In questa fase di convivenza con il virus (“fase 2”), non potranno più essere giustificati quegli atti posti in essere per fronteggiare esigenze improvvise e imprevedibili, decisioni assunte per tutelare la salute come fondamentale “interesse della collettività”. Ora, ci dice il Governo, lo stato di necessità va ad attenuarsi e la riapertura delle attività produttive è possibile. Viene così meno anche il presupposto legittimante gli interventi posti in deroga.
Lo “stato di necessità” – abbiamo già scritto in passato – è fonte autonoma del diritto, ma non costituisce invece uno strumento di governo, ne deve pertanto essere impedita ogni possibile generalizzazione. Ciò che non può ammettersi, dunque, è che la “ripresa” dell’attività produttiva, ma più in generale il lento e faticoso

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da Noiperlacostituzione.org

PREMESSA
La Costituzione italiana ha previsto lo “stato di guerra” (art. 78) ma non ha previsto lo “stato di emergenza”: non si tratta di un vuoto costituzionale.
La ragione della sua esclusione, molto discussa e poi prevalsa in sede di Costituente, è stata quella di mantenere il principio di equilibrio tra i poteri ed evitare che in situazioni eccezionali previste dalla Costituzione si verificassero inevitabili abusi di potere e attribuzioni ad un solo organo costituzionale della decisione sulle procedure di urgenza.
Per queste ragioni venne deciso che andavano regolamentati (non l’emergenza ma) i poteri esercitabili dal Governo, sotto il controllo parlamentare, nei soli casi straordinari di necessità ed urgenza (art. 77 Cost.) e in seguito alla deliberazione (parlamentare) dello stato di guerra (art. 78 Cost.).
Lo “stato di emergenza” è previsto invece da una legge ordinaria – il D.Lgs. 2.1.2018 n. 1 detto “codice della protezione civile”, artt. 7, 1° comma lett. c) e 24, 1° comma – ma si tratta di stato di emergenza dovuto a terremoti, alluvioni ed altri eventi naturali, non ad ipotesi di pandemia virale quale quella in corso.
Naturalmente, l’assenza di una disciplina (costituzionale) non significa libertà normativa (soprattutto da parte del Governo, vista l’emergenza in atto), poiché in ogni caso la legislazione di emergenza deve rispettare la Costituzione italiana e i principi dell’UE (principio contenuto nell’art. 25 del D. Lgs. 1/2018). 

LA NORMATIVA INTERVENUTA A SEGUITO DELL’EMERGENZA CORONAVIRUS

L’emergenza Covid-19 – chiamato Coronavirus – prende avvio dalla delibera del C.d.M. 31.1.2020 che ha dichiarato lo stato di emergenza in tutto il territorio nazionale per la durata di sei mesi: suo fondamento è l’art. 24 del D.Lgs. 1/2018 (codice della Protezione Civile)1 A seguito della delibera 31.1.2020 sono state emanate prima di tutto ordinanze del Ministero della Sanità (21.2.2020, 23.2.2020) – e ciò nel quadro della L. 833/1978 istitutiva del SSN che all’art. 32 prevede questo specifico potere in materia di igiene e sanità pubblica – con cui sono state poste limitazioni di circolazione nei primi comuni-focolaio (Codogno, Vò Euganeo), la sospensione delle attività scolastiche e la chiusura delle scuole, alcune misure di quarantena.
È stato quindi emanato dal governo il D.L. 23.2.2020 n. 6 (poi convertito in L. 5.3.2020 n. 13) che, su iniziativa del

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